L’utilisateur est-il vraiment, comme on l’entend souvent, le principal point faible de tout système informatique ? Et quels sont les enjeux pour l’ergonomie ?
L’ergonomie a pour objectif d’améliorer l’interaction entre l’humain et la machine. Le principe de cette science étant de trouver des compatibilités entre les caractéristiques des deux pôles du système : l’utilisateur et la machine (si on considère l’utilisateur comme faisant partie du système).
Ne pas avoir à saisir ses mots de passe à chaque ouverture d’une application,, d’un site sécurisé, sont des atouts ergonomiques importants mais sont également des failles de sécurité béantes en cas d’hameçonnage (fishing) par exemple.
Dans les applications, quel que soit l’appareil, les demandes d’autorisations d’accès (position, média, micro etc.) permettent une ergonomie indéniable pour l’accès aux fonctions de ladite application mais permettent également de transmettre ces informations à des tiers (officiels et officieux).
Le refus « d’obtempérer » à accepter ces autorisations aboutissent systématiquement à l’annulation de son installation.
Un exemple très concret de ce que l’éditeur d’une application peut faire quand l’utilisateur autorise l’accès à ses médias (photos, médias, fichiers) :
- Lire
- Modifier
- Supprimer
Cela permet à chacun de comprendre ce que l’on sait de nous.
Comment limiter ces effets ?
Particulièrement pour les médias, une astuce consiste à déplacer les informations sensibles dans un répertoire personnalisé différent du répertoire qui a été autorisé par l’application.
Tous les appareils récents intègrent cette fonction souvent méconnue (espace privé pour les téléphones, TPM 2.0 pour les tablettes).
L’utilisateur n’est donc pas forcément en cause sur le comportement, mais il y a des efforts à faire sur la connaissance des équipement et leurs fonctions.